Tu voudrais pas ?
Jvoudrais
Entendre chaque jour, au téléphone, ta voix grave installer notre complicité à coups de petites phrases, mots doux à l'oreille, sourires d'intonation, compliments et garanties d'un avenir serein et qui pétille
Jvoudrais
Avoir un retour, un rendez-vous, une signature, du concret qui concrétise
Jvoudrais
Envoyer le mot final, celui qui lancerait le compte à rebours et me rapprocherait du moment fatidique, d'autres responsabilités, d'autres aspirations
Jvoudrais
Enfin me laisser souffler et m'octroyer un peu de répit, qui n'arriveront je crois, hélas, qu'une fois la stabilité confirmée
Jvoudrais
Déjà y être à ce concret pour faire exploser toute la joie qu'il me reste, joie de savoir que c'est sûr, ce n'est pas un rêve, et la partager avec toi, pour communiquer, complices, toujours
Jvoudrais
Être juste après ce concret, la seconde suivante du partage de l'information avec eux. La surprise générale
Jvoudrais
En même temps ne pas y être trop vite, car ce n'est plus profiter de la même façon, moins de saveur, moins de "si j'osais j'y croirais", plus d'attendu, d'habitué, d'établi
Jvoudrais
Me souvenir de ces intensités, le contrecoup de fatigue qui l'accompagne mais qui, finalement, n'arrive pas à la cheville de l'irradiation de bonheur et du vertige
Mais c'est vrai que t'entendre régulièrement ça m'apaise, parce que je plane complet quand tu me donne de ce registre là.