L'orage silencieux
Toujours à la même période, il faut que ça tombe toujours au même moment.
Il faut une rencontre. Il faut une attirance des pôles, et l'électricité statique, le tonerre, l'éclair lié, les électrons et tout le bordel. L'explosion.
Et le calme après la tempête. Le calme tout doux, le silence qui ne ferait pas même pas psychoter celles qui en ont peur.
Il faut une re rencontre. Et une décharge sous forme d'échange prolongé de regard et de baiser.
Et l'écouter se plaindre. Et se taire, et dire "oh oui" "oh mon pauvre" "anh mais c'est dégueulasse". Le plaindre également, sinon ça ne marche pas. Le prendre dans ses bras, faire un calin qui au début s'apparentait à du réconfort.
Et se dire qu'on est heureux pour ses petits moments volés. Et y repenser avec le sourire et avec savouration. Et dans un moment de défaut, laisser son esprit s'en emparer, et là, bah t'es foutu. Pourtant je m'en rappelle, c'était y a même pas une semaine, la douce période où encore j'y pensais et je me prenais pas la tête et je me la jouais pas mélodrame.
Les idées se bousculent.
L'esprit s'en empare et tu te dis que finalement, au lieu d'une rencontre aléatoire, il pourrait en devenir une fixe...
et cette idée ne te quitte plus
Pauvre petite âme en mal de sentiment.
Si un banc me fais les yeux doux demain, gare à ses clous !
Ça fait 3 ans, que tout les ans, à chaque même période estivale (mai-juin), je m'amourache d'un plan cul-solidarité-et-réconfort. J'ai appris à me méfier, mais le premier avais fait des ravages (et en fait encore maintenant).
Attention, c'est la minute où je vais arrêter les métaphores et parler comme ça me vient, là, cash.
Parce que oui, je suis une petite fille qui ne croit pas en l'amour et qui veut se dire que la vie c'est autre chose. Mais la sauce chamallow qu'on lui fout sous le nez, partout, tout le temps, dehors, dedans, et en ligne continue, tend à lui faire croire qu'elle aussi peut tomber dans le piège. L'autre moi est naïve, l'autre moi y croit encore, l'autre moi se mange des vents à longueur de temps et prend le dessus sur le moral. L'un moi, se réveille et me mets des coups de pieds au cul en société. Comment savoir ce qu'on veut ? Comment savoir si ça existe ?
Comment décoder des signes qui n'en sont pas ?
Où se procurer une combinaison thermique qui ferait que je suis totalement ignorante de ces petits jeux pleins de conséquences ?
Où est le guide-du-comportement-du-mec-en-situations ?
Et pourquoi je me plains quand mon but est de tester mes limites et d'aller jusqu'au bout ?
Est-ce que je dois lui dire ? Non, pas tout de suite, pas comme ça.
Comment séduire quelqu'un qui est déjà séduit ??
Pourquoi j'écris un article sur une sensation qui aura disparue dans deux jours ? Parce que je ne l'ai jamais fait jusqu'à présent et que j'en ai toujours eu besoin.
Puisqu'on est jeune et con...
allez, ça fait un petit moment que je me suis pas détruite comme ça ! J'aime les challenges...
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