ma préférence, à moi
Il y a des révélations qu'on ne voudrait pas avoir parfois.
Il y a des choses qu'on ne voudrait pas savoir, parfois.
Des sentiments de manque replacé au bon endroit, des personnes mises en commun pour voir ce qu'il en ressort.
Il y a des manques qu'on ne voudrait pas avoir, des départs qu'on ne voudrait pas rater, des réalités un peu trop engagées, des regards plongés l'un dans l'autre agrémentés de vannage perpétuel, des "oui mais", des "t'es sûr", des "je t'aime", et le pire c'est qu'on ne sait plus trop à qui on doit/peut les adresser. Qui les attend, qui les veut, qui les espère, à qui on veut les dire
Il y a des peines qu'on ne voudrait jamais voir apparaitre
Et d'autres qui font assez de bien pour dire qu'il ne vous a pas oublié
Il y a des 31 qui finissent en apothéose, et des 1er qui finissent sur un divorce
Il y a le temps qui passe trop vite, et des sensations à donner le vertige.
Des conversations hyper sérieuses sur fond de vin blanc
Des moments où j'en appel un du prénom de l'autre
Il y a ne plus savoir où on est et c'est bien; il y a ne plus savoir où j'en suis, et c'est pas top.
Il y a jouer avec le feu et n'avoir que quelques égratignures
Il y a brûler comme une torche humaine, et cramer ceux qui s'approchent
Il y a que soit j'ai halluciné et voulu voir ce que je voulais, soit il avait dans ses yeux un petit goût de "je te croyais encore à moi"
Le futur a toujours une tête floue et j'en ai encore plus peur sous les vapeurs de champagne.
Le conditionnel subit une condition propre à moi même, bien que je commence à m'attacher à cette condition, sans avoir les limites de mon attachement.
Le passé a une fâcheuse tendance à s'agiter sous mon nez avec des airs de "tu veux ou tu veux pas ?", de j'ai voulu, on a voulu, on ne peut pas, le pourra-t-on un jour vraiment ?
Le présent est un bordel pas vraiment joyeux pour aujourd'hui
Le subjonctif dirige ma vie.
Y a des jours où on ferait mieux de parler anglais.