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Sous la foudre...
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9 mars 2010

Définir les possibles, pour défier l'impossible

Il y a des tas de choses, des tas de trucs qui m'hypnotisent encore. Des mots qui m'inspirent, des pensées qui persistent. Des envies qui annulent et remplacent celles d'écrire ici. Je me dis, à quoi bon, et puis je me dis aussi que je ne suis jamais plus libre qu'après un épanchement littéraire.
Alors cédons.

Pour parler de l'imminence des deux ans de ton absence, le 19 mars, comme un rituel, comme tout ces bouquets déposés, pour tout ceux qui auront eu le temps de fleurir, puis de faner, comme ta vie, comme nos sentiments.
Pour parler d'une seule ironie pour toutes les décrire. Si parfois je crois encore en toi parce qu'un rayon de soleil sorti de nulle part se pointe dans mes yeux quand ils sont devant ta pierre. Si parfois je crois en toi parce qu'une chanson particulière passe, à un moment clé ou non. Cette fois, j'ai vraiment cru en toi, parce que tes parents m'ont succédé sur ta tombe. Comme une ironie cynique, à la manière de, j'ai déposé mes fleurs, conversé un peu, relevée, sortie, et voilà qui je croise en sortant... ça ne veut rien dire pour personne, sauf eux, sauf moi, et ça m'obsède suffisament ces derniers temps pour que je l'oublie. Tu es là. Encore. Toujours. Et parfois ça me manque, comme une vieille nostalgie, pas comme un vieux pote de collège dont on voudrait savoir ce qu'il est devenu. D'un vieil ami dont on voudrait se rappeler ensemble d'un passé commun. Ça me manque, vraiment, comme rarement on peut ressentir ce manque. Pour le coup de vieux que tu m'as donné. Et j'y pense beaucoup en ce moment. Peut etre que quelque part j'ai attendu, j'attends encore, presque secrètement, te revoir. Sans doute, que je ne réaliserai jamais vraiment. Je ne crois pas qu'on puisse vraiment accepter et dompter la vie, le manque, définitif. Plus que jamais, je voudrais que le CTRL+Z existe IRL.

Et puis, parler des traditionnels crises d'angoisses, sautes d'humeur et autre stress dépressif qui s'empare de moi, et petit à petit, me transforme en bombe artisanale... Savoir que je peux foirer mes connaissances, mes acquis et mon savoir sur un moment de panique qui transforme la consigne d'un exercice en toute autre dimension parallèle. Savoir que j'ai besoin des gens, mais que je suis irritable à en vomir, à tendance d'isolement chronique, mais besoin de sociable par moment... véritable casse tête chinois...

Parler de lui, de l'iminence (II) de mon départ, tiendra-t-il, tiendrons-nous ? Et qu'est ce que ça donnera ? Et est ce que ça donnera ce que j'en atends ? Est ce qu'on sera sauvé, comme si on avait touché le bonus ++ 1 UP de mario ? Et qu'est ce que j'attends en fait ? Est ce que je vis encore ? Est ce que je veux, encore ?

Parler des 3 millions de trucs qu'il me reste à faire, à penser, à prévoir, en 2 semaines. Ouch. J'ai aimé cette vie d'urgence. Arrive-t-elle encore à m'absorber à perdre haleine ?

Des montagnes russes de moral, la moyenne ne ressemble plus à ce qu'elle était avant.

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