il en était de toi, aussi
À nous.
À notre jeunesse. À nos souvenirs. À ceux qu'on aura eu ensemble, à ceux que tu auras eu avec d'autres.
À toi.
À la vie qui nous a fait nous croiser.
Au temps qui passe, et notre jeunesse qui a fuit, qui continue de fuire comme un putain de robinet mal fermé.
Au Goodness, au Lanselles. Au JDA, aux soirées coutures. Aux Snorkys, à Snorkette l'alcoolique.
À ton manque de courage, à mes larmes. À ce que j'avais déjà écrit sur toi, symbolisé par cette chanson de Zazie.
À ton manque.
À ce truc qui fait qu'une fois de plus, j'ai pensé à toi au moment où tu t'apprêtais à quitter la surface de la terre.
À tout ce qui fait que les choses ont ce goût amer. Des traces du passés qui s'effacent, qui s'envolent. Qui disparaisse, alors qu'on n'avait rien demandé.
Et pourtant, je t'ai aimé.